Quelques Curiosités

- Bandaï Pippin
- Canon Cat

La société Bandaï proposa en 1997 une console de jeu du nom de "@World" (version US) et "Atmark" (Japon). Elle fût conçu autour de la technologie 'Pippin' d'Apple. Ses caractéristiques était très intéressantes: Processeur PowerPC 603 à 66 Mhz, 5 Mo de RAM. Le lecteur CD-ROM retenu fût un modèle quadruple vitesse à chargement par tiroir.Un modem permettait à la machine de communiquer. Le clavier n'était pas livré mais une télécommande dotée d'une dizaine de boutons le remplaçait. Ces éléments internes était relativement proches de ceux qui composaient les Macintosh et la transposition de logiciels sur la console s'en trouvait facilitée. Pourtant, malgré les avantages de la Pippin, les créateurs de jeux vidéos ne furent pas vraiment enthousiasmé et lui préférèrent les consoles de Nintendo, Sega et Sony. Après la vente de 45.000 unités seulement, Bandaï arrêta la production de cette console. Katz Media racheta la technologie Pippin pour la dédier aux présentations multimédia et à l'accès à Internet.

L'extension mémoire se présente sous la forme d'un petit module qui s'enfiche sur un connecteur propriétaire (situé sous la console).
Au rang des accessoires: le lecteur de disquettes au format 1.44Mo et le clavier muni d'un pavé tactile et de son stylet.

Caractéristiques techniques

L'ordinateur disposait de divers logiciels: Un Traitement de texte, Tableur ,dictionnaire de 90.000 mots et des logiciels de communication, tous intégrés à la ROM et utilisables moins de 10 secondes après la mise en fonctionnement. Les touches du claviers étaient accompagnées de fonctions pré-programmées exécutées grâce à une pression simultanée avec la touche [Use Front].

Les disquettes du Cat disposaient d'une capacité de stockage originale (256 Ko) par rapport aux lecteurs concurrents. En fait, lors de la sauvegarde du travail, l'ordinateur faisait tout simplement une image de la RAM sur la disquette. Les avantages étaient nombreux:
- Après la relecture d'une disquette, le Cat retrouvait l'environnement de travail exact du moment de la sauvegarde.
- Ce procédé offrait un gain de temps de chargement considérable car par une simple lecture d'une disquette, il évitait d'avoir à lancer l'application par lequel le document a été conçu , a ouvrir ce document et parfois même à reconfigurer l'ordinateur pour une tâche spécifique.

Un mode de mise en veille fût aussi intégré au système. Cette fonction nous semble banale mais, en 1987, elle était plutôt un luxe!

Le Cat était proposé au prix de 1500$.
Malgré un accueil chaleureux du public et les prix qui lui furent décernés, Cat eût une courte vie: Canon stoppa ses ventes seulement six mois après la date de commercialisation. Pourtant, 20 000 ordinateurs avaient été vendus pendant cette période.
Plusieurs explication furent données à Raskin sur l'arrêt brutal de Cat:
- Une guerre éclata entre la branche informatique et la branche Machine à écrire de Canon pour récupérer le projet Cat. La direction Canon, pour y mettre fin décida tout simplement de ne plus continuer à soutenir l'ordinateur.
- Canon était depuis longtemps intéressée par les ordinateurs NeXT de Jobs et désirait s'investir financièrement. Jobs accepta à la condition que Canon stoppe la production de Cat. Cette dernière n'hésita pas à laisser tomber Raskin pour acheter 16,5% des parts de NeXT soit 100 millions de $.

Certaines personnes reprochèrent à Cat d'être doté d'une architecture interne trop fermée et de ne fonctionner qu'en mode texte. Ces "défauts" sont dus au fait que Canon avait décidé d'intégrer dans l'ordinateur une imprimante non graphique et qu'elle ne voyait en Cat qu'une machine à écrire évoluée et non plus un ordinateur comme cela avait été décidé au départ. La carte mère fût équipée d'un port série dans  le but d'installer un dispositif de pointage (souris ou équivalent) mais Canon décida ne plus la développer. Idem pour les logiciels! il fallût se contenter de ceux livrés en ROM. Pourtant le Cat avait de sérieuses aptitudes avec son processeur 16/32 bits 68000 de Motorola secondé par des fonctions internes graphiques! (Tools). Quel gâchis!, le Cat ne se bornait pas à afficher seulement du texte!

Raskin regretta que Canon ne respecta pas le projet tel qu'il avait été définit. Une foi de plus, Cat ne fût pas le Macintosh que Raskin aurait voulu qu'il soit...

Caractéristiques techniques

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