Borne vidéodisque interactive


La borne vidéodisque interactive fait partie des projets d'Exelvision développés en vue d'élargir la présence de la société sur le marché des nouvelles technologies. La borne, au design plutôt réussi, se compose de deux sous-ensembles. Le premier, situé sur la partie supérieure renferme un micro-ordinateur EXL100 doté d'une interface d'incrustation vidéo. La trappe située sur sa face avant sert au logement d'une manette sans fil, la même que celle fournie avec l'ordinateur. La manette permet de contrôler la lecture du vidéodisque. Le second sous-ensemble renferme, quant à lui, le lecteur vidéodisque. Sa face coulisse vers l'avant pour faire apparaitre le plateau sur lequel se loge le vidéodisque. L'ensemble est très robuste, il est capable de supporter le poids d'un téléviseur  ou moniteur de très grande dimension.
La borne propose de nombreuses fonctions dont l'exécution de programmes interactifs (commerciaux, éducatifs, jeux,..) faisant abondamment usage de vidéos, recherche et lecture de séquences vidéo, déclenchement du vidéodisque à l'approche d'une personne dans un rayon de deux mètres, incrustation de titres, sous-titres et messages sur l'écran via la fonction télétexte.
Cette borne vidéodisque ne fut jamais commercialisée. Trois prototypes fonctionnels ont cependant vu le jour.

Le support vidéodisque, appelé plus communément Laserdisc par la suite, est la réponse donnée par Philips et Thomson aux utilisateurs de la cassette vidéo VHS qui reprochaient à cette dernière une dégradation de sa qualité au fil des visionnages. Avec le vidéodisque, exit la bande magnétique, les informations sont gravées sur un disque double-face d'un diamètre (imposant) de 30 cm et lues de façon optique. Le vidéodisque, initialement de couleur or, passera à la couleur argent pour offrir une meilleure qualité de lecture. La bande sonore sur deux pistes ainsi que l'image sont toujours au format analogiques mais leur lecture optique permet un rendu bien plus stable et réduit considérablement l'altération du support, ce qui fit le bonheur des cinéphiles.
Le support vidéodisque a cependant quelques inconvénients: Il ne peut être ré-enregistré et peut tout au plus stocker 60 mn de visionnage par face, tous les films n'étaient pas disponibles et le prix d'un film était particulièrement élevé (entre 200 et 300 FF). Au fil des années, le vidéodisque sera amélioré, on peut noter l'apport de pistes audio de qualité CD (soit 44kHz sur 16 bits) et le changement automatique de face. Mais incapable de répondre aux exigences du tout numérique, il sera remplacé par le DVD à la fin des années 90.


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