"On" a mis des batons dans les roues d'Exelvision. "On" a même essayé et - presque- réussi à tuer cet ordinateur pourtant Français. Qui ça "on"? Thomson, Vifi-Nathan et la Fnac ! Mais le vilain petit canard de la micro ne s'est pas laissé faire: Non seulement il est encore vivant mais, en plus, il sort un nouveau modèle axé sur la communication qui se paye le luxe d'être aussi bon marché qu'un Amstrad !
EXELTEL et PHONE
Malgré les bâtons dans les roues, Exelvision réagit et réagit fort avec l'Exeltel, une nouvelle machine qui se met sans complexe en concurrence avec l'ogre Amstrad et qui se paye le luxe de remporter le marché espagnol du minitel. Exeltel est pris qui croyait prendre, olé !
AU COMMENCEMENT
En 1983, c'est la CGCT - puissante compagnie de téléphone - qui permet à Jacques Palpacuer, ancien de Texas Instruments de créer sa société. Les banquiers et les investisseurs sont persuadés qu'une petite société comme Exelvision, à l'abri d'un grand groupe comme la CGCT ne peut faire que de grandes choses. Et effectivement, quand l'EXL 100 est enfin prêt, les investissseurs sont ravis et se félicitent d'avoir mis leur pognon dans cette bonne machine, pas trop chère et bourrée d'innovations techniques comme la synthèse de parole.
Malheureusement tout se gâte très vite quand, quelques temps après, l'Amstrad arrive sur le marché avec son moniteur fourni et ses prix asiatiques. L'inertie de la CGCT empêche toute réaction rapide et c'est le commencement d'une longue série d'emmerdements pour Exelvision.
INCONNU DES MEDIAS
Les journaux d'abord : à part Décision Informatique, 01 Hebdo, Tilt et Hebdogiciel, pas d'articles ou presque sur l'engin. Palpacuer aujourd'hui encore est furieux contre les médias : "La presse ne nous a pas soutenu alors que nous avions une bonne machine et une machine française. Par exemple, les journalistes de SVM - le mensuel le plus lu à l'époque - passaient leur temps dans les salons anglais ou américains mais n'ont jamais pris la peine de venir nous voir à Val-bonne malgré nos invitations répétées. La Côte d'Azur n'est pourtant pas plus désagréable que Londres !"
INFORMATIQUE POUR TOUS
Puis arrive le Plan Informatique pour Tous. Vous savez, cette grande opération orchestrée par Fabius et Trigano pour fournir des ordinateurs à toutes les écoles. Palpacuer se frotte les mains : avec son ordinateur Français et les logiciels éducatifs qu'il a fait développer, il va vendre un wagon d'EXL 100 puisque celui-ci est Français et que les Français sont prioritaires.
Encore une fois, c'est compter sans la malchance qui se manifeste ce coup-ci par des attitudes pour le moins bizarres des "collègues" français : si Thomson ne l'aide pas, cela semble normal puisqu'ils sont directement concurrents, mais que la Fnac refuse de référencer l'EXL 100 et que Vifi-Nathan ne veuille pas développer de logiciels sur sa machine, c'est pour le moins inattendu. Pire : que Trigano, grand décideur de l'agrément des ordinateurs qui feront partie du Plan Informatique ne veuille même pas le recevoir, c'est carrément inadmissible.
TRIGANO PRIS D'ASSAUT
Palpacuer, comme tous les gens du midi, a le sang chaud et l'inadmissible, il n'admet pas. Il charge un camion avec une dizaine d'EXL 100, fonce sur Paris et prend de force une salle des locaux de l'Informatique pour Tous. Il y installe sans autorisation ses bécanes, charge dix logiciels éducatifs et attend que quelqu'un vienne les voir. Vous imaginez le raffut dans cette honorable administration : des fous ont envahi une salle de réunion avec dix ordinateurs et font tourner des programmes alors que personne ne les a invité ! Et ils n'ont même pas rempli les bordereaux AK 12.2 modifiés AK 12.3 en 27 exemplaires ! Finalement, devant l'insistance et la détermination des intrus, on regarde, on apprécie et on en commande 9.000. Palpacuer a gagné, il a vendu 9.000 bécanes au forcing !
PAS DE REFERENCE FNAC
Pendant ce temps, la Fnac refuse toujours de référencer son EXL 100 ou plus exectement fait maintenant semblant de le référencer (14 machines ont été livrées en tout et pour tout alors qu'il y a 21 Fnacs !) et aujourd'hui encore, Palpacuer ne comprend pas "comment la Fnac, qui est soi-disant une coopérative et qui s'adresse à une grande partie des enseignants, peut se passer d'une machine vendue à 9.000 écoles ?". Pire : les vendeurs de la Fnac déconseillent cette machine si on la leur demande, Palpacuer et ses espions sont allés vérifier sur place.
LES ESPIONS DE PALPACUER
Parce qu'en plus Palpacuer sait se servir de ses espions pour savoir le pourquoi des choses. Il pense, sans pouvoir le prouver, que c'est Thomson qui a fait pression d'une façon quelconque sur la Fnac pour saboter son engin.
Par contre, pour Vifi-Nathan, il a des témoins car il a réussi à introduire un de ses commerciaux dans une réunions de revendeur Vifi-Nathan, rien que ça ! Michel Motro, alors PDG de Vifi-Nathan était descendu en personne en province pour une visite régionale de ses distributeurs. L'espion de Palpacuer, se faisant passer pour un revendeur Vifi-Nathan, s'introduit dans la réunion et se trouve placé à coté de Motro. Il pose évidemment des tas de questions anodines et incidemment demande, l'air de rien, pourquoi Vifi-Nathan ne développe pas de softs éducatifs sur l'Exelvision. Ce à quoi Michel Motro lui répond sans ciller : "Exelvision est mort, il ne faut pas le vendre et nous ne développerons rien sur cette machine !" Dur ! Dur et rigolo quand on sait qu'aujourd'hui Vifi-Nathan n'existe plus ou presque, que Motro est parti chez Thomson et qu'Exelvision est encore là, fidèle au poste ! Mieux : Palpacuer a racheté Exelvision a la CGCT et possède la majorité des parts de sa boite, une SA au capital de 13,5 millions de francs, 1 milliard 300 millions de centimes !
Comment expliquer cette attitude de Motro ? Motro est lui aussi un ancien de Texas, c'était même le chef de Palpacuer et comme Palpacuer n'a pas demandé la "permission" de Motro pour créer Exelvision, Motro sabote alors qu'il est plus le chef de Palpacuer. C'est du moins l'explication que nous fournit ce dernier et que ne renierait pas le premier psy venu.
PAS MAL POUR DES MORTS
Et les soi-disants morts ont patiemment attendu le développement du minitel, réclusion des messageries pour nous sortir aujourd'hui leur Exeltel assorti de quelque 400 logiciels à télécharger.
En plus, le gouvernement espagnol cherchant à créer un équivalent du Minitel, c'est eux qui viennent d'emporter le marché, les Espagnols vont tapoter sur des Exeltel pour se parler d'amour !
Ce qui fait donc qu'Exelvision va se faire plein de sous avec ce nouveau marché, olé ! Hector et Matra sont morts, olé ! On murmure que Thomson pourrait abandonner la micro en début d'année prochaine, ce n'est qu'un murmure mais il n'y a pas de fumée sans feu, olé ! Et, dans ces conditions, qui c'est qui va faire la loi sur le marché de l'éducatif français ? Olé, anda, pica la vaca, olé, olé, olé!
ET AMSTRAD ?
Reste le marché de l'ordinateur de jeu et là, Amstrad est costaud, difficile à avaler ! Qu'est-ce qu'il en pense ce diable de Palpacuer ?
"Le marché, c'est n'importe quoi ! On lit des horreurs dans la publicité : TO9, objet de productivité personnelle ! N'importe quoi, je vous dis ! Apple positionne ses produits entre l'éducatif et la gestion de stock. Amstrad aussi fait n'importe quoi : il sort un traitement de textes qui est fait pour durer 6 mois parce que c'est de la merde ! Regardez : il n'y a pas 9 mois que le PCW 8256 existe, il en est à sa deuxième version avec le PCW 8512 et maintenant on en est au PC 1512 ! Quand le PC 1512 sera là, que feront les acquéreurs de PCW, ils les jettent par la fenêtre comme le préconisent les publicités actuelles d'Amstrad ? Bref, tous ces positionnements sont tellement mal faits que c'est le jeu qui prime. Le public quand il pense à l'informatique, pense d'abord au jeu et c'est Amstrad qui tire les marrons du feu avec ses ordinateurs ludiques. Mais nous n'avons pas dit notre dernier mot, nous sommes maintenant bien placés en éducatif, imbattables en communication et il ne nous reste plus qu'à développer des jeux, activité qui sera grandement facilitée par notre entrée sur le marché espagnol et sur la facilité à transposer les logiciels du Spectrum sur Exelvision." Bon, ben voilà, dans deux mois Palpacuer est le maître du monde ! Je passe quand même la parole à mon excellent confrère qui va vous parler de la bête, on va voir si elle tient la route !
LA MACHINA
Exelvision récidive donc avec l'Exeltel, un ordinateur presque entièrement axé sur l'éducation et la télématique, histoire de concurrencer un peu à la fois Thomson avec ses TO-Machinchose et Oric avec son Telestrat, en attendant mieux. Pour 3590 balles en version monochrome, vous avez un micro-ordinateur, un minitel et un répondeur-enregistreur téléphonique. Le frigo et le four à micro-ondes, c'est pour bientôt. Bon, avant toute chose, essayons de situer ce nouveau produit. La première chose qui frappe, c'est qu'il ressemble beaucoup à l'EXL 100 : même forme, même couleur, les mêmes deux gros boutons de marche et de reset sur le côté droit, même port cartouches au même endroit, même récepteur à infra-rouge pour le clavier détachable. Presque carrément identique, vous dis-je.
J'OUVRE LE CARTON : QU'AI-JE ?
Du scotch plein les doigts, entre autres. Plus l'unité centrale, le clavier, un moniteur monochrome ou couleurs, une cartouche Exelmémoire et une cartouche Exelbasic +. Sans compter les logiciels intégrés qu'on ne voit qu'en ouvrant le capot de la bécane : Exelcom, logiciel de communication, Exelquad, logiciel de téléchargement, Exelspeech, une banque de 300 mots pour la synthèse vocale.
LE HARD
Trois fils (seulement ?) sortent de derrière la bécane : deux qui se branchent sur deux prises de courant (une pour le moniteur, l'autre pour l'unité centrale), et un câble téléphonique qui va se brancher sur, devinez quoi ? La prise de téléphone de votre sweet home, oui, avec au bout une prise gigogne pour rebrancher votre téléphone par dessus.
Quand on le retourne pour regarder ses trous, on trouve une prise péritel pour le moniteur ou la vieille télé des familles, un port cartouche pour l'Exelmémoire, une sortie centronics, une prise cassette, et y a encore de la place pour le fameux boîtier Antiope. Dedans à l'intérieur de la bête, on trouve un modem intégré qui a pris la place du tiroir de l'EXEL 100 qui permet toutes les applications télématiques citées plus bas, et bien sûr l'alimentation.
LA SUPER INNOVATION
Ce qui change question look par rapport à l'EXL 100, c'est le clavier. D'abord, c'est un gros clavier mécanique, azerty, avec pavé numérique, flèches directionnelles, bufferisé à mort, et surtout, surtout, la plus grande nouveauté, c'est le câble de type cordon téléphonique, torsadé, qui part du derrière du clavier pour atteindre le flan droit de l'unité centrale. C'est super, pour écrire une lettre sur l'écran, plus besoin d'appuyer trois fois sur la touche du clavier. Bref, il est encore meilleur que le clavier mécanique de l'EXL 100.
Wouah l'aut', eh, y vient de dire qu'y avait un capteur infrarouge comme sur l'autre, et là maintenant, y dit qu'y a un câble ?
Ben oui, quoi, y a les infrarouges ET le câble. Celui-ci est détachable du clavier, ce qui vous permet de pianoter à dix mètres du moniteur sans autre problème que celui de la vue qui se réduit alors proportionnellement à la distance. Et ça vous permet aussi d'aller le paumer, le câble, et de recommencer à taper trois fois la même touche pour écrire une lettre. Pour faciliter les applications télématique, sur la touche RETURN se trouve également écrit "envoi", les flèches haut et bas sont respectivement marquées "retour" et "suite", une flèche en diagonale correspondant à HOME est marquée du mot "sommaire", tandis que ESC se paye la notation "connexion", DEL "correction", TAB émule "guide", le 1 "annulation", et le 2 "répétition", ces deux dernières fonctions n'étant accessibles que par un appui simultané sur la touche Fn. C'est tout con, mais j'ai eu beau chercher, j'ai pas vu de "loupe". Question mémoire, l'Exeltel se paye 64 Ko de ROM interne, 64 autres Ko de RAM vidéo, 2 de RAM système (c'est de la Rom recopiée en Ram lors de l'initialisation), 16 Ko de Ram Exelmémoire (livrée avec la bête), et 59 Ko de Ram utilisateur pour que vous puissiez faire de longs et beaux programmes pour qu'on puisse garnir les pages de l'HHHHebdo sans trop se faire chier.
De plus, l'Exeltel est compatible à 100% avec l'EXL 100 (c'est du langage informatique, parce que la compatibilité s'arrête au basic. Pour le langage-machine, vu les différences de conception, il peut pas être entièrement compatible).
Le micro-processeur choisi est un TMS7040 de Texas Instrument, le même que celui de l'EXL 100. Palpacuer, en tant qu'ancien de Texas, a du avoir des super prix sur ce chip toujours aussi chiant à programmer en assembleur. Palpacuer prétend qu'il n'y a que 4 instructions qui diffère de l'assembleur du Z80 et puis il nous a promis d'acheter des licences de soft Spectrum pour les adapter sur son engin. "Promis" : vous savez ce que ça veut dire en informatique, hein ? Et de toute façon, vous avez le Basic, s'pas ?
BASIC PLUS
Le basic de l'Exeltel a donc été complètement revu, en long, en large, en travers, en haut, en bas, dessous, dessus, partout. En fait, il a été entièrement réécrit, ce qui le rend plus rapide. Des mots-clés ont été rajoutés au premier ExelBasic : FRE, qui donne au choix le nombre d'octets disponibles en mémoire, ou la taille en octets du programme, des instructions d'entrées-sorties, comme INPUT # , et VIDEO, le meilleur, qui permet de mixer une image télévisée avec l'écran de travail, à condition de posséder le boîtier Antiope, qui vaut 990 francs. Le truc super balèze de ce basic amélioré, c'est pour faire les opérations en mode direct : finis les PRINT 34+12, on tape, comme sur une machine à calculer normale, 34 +12 suivi d'un appui sur RETURN, et l'ordinateur répond 46 (sauf erreur ou omission). Egalement, on vous a fait les petits test fous de l'HHHHebdo auxquels on ne peut pas résister : pour compter de 1 à 1000 (FOR I = 1TO 1000 :NEXTI), il lui faut à peine un peu plus de 2 secondes, soit la même vitesse que le Thomson, mais 1 seconde de plus que son véritable concurrent, le Telestrat. Si on ajoute un PRINT I : entre les deux points et le NEXT, il lui faut 45 secondes pour exécuter ce programme, alors que ledit Telestrat n'en demande que 22.
Côté calculs, c'est le panard : le deuxième test fou, qui consiste à extraire vingt fois la racine carrée de deux, et à élever le résultat vingt fois à la puissance deux, ce qui devrait logiquement donner 2 comme résultat, donne un résultat de 1.999999924, ce qui est tout à fait honorable.
ET POUR COMMUNIQUER
Bon, mais c'est pas tout ça, le Bbasic. Je vous disais plus haut que c'était un minitel et un répondeur-enregistreur en même temps. Et je le prouve. Quand on appuie sur le joli bouton orange (autrement dit quand on le met sous tension, sauf s'il l'était déjà, et dans ce cas c'est le non moins joli bouton blanc qui faut presser, car c'est le reset), l'écran devient tout bleu, et une fenêtre s'affiche en haut à gauche de l'écran, avec dedans quelques options que voici : Téléphone, Répondeur, Communication, Périphériques, Pages, Terminal et Exelquad. Avec l'option "Téléphone", on peut composer un numéro de téléphone sur le pavé numérique, sans débrancher son combiné. Ce numéro devra être suivi d'un P si vous appelez un particulier pour lui causer dans le bigo ou alors suivi d'un C si vous appelez un serveur, et là l'Exeltel se charge de faire tout seul la connection. Si le numéro appelé ne répond pas ou sonne occupé, la fonction "rappel" je rappellera quand vous voudrez. "Répondeur" vous permet de mettre au point un répondeur téléphonique simple, ou enregistreur si vous possédez le lecteur de cassettes, grâce à la synthèse de voix intégrée, qui est d'ailleurs beaucoup plus simple d'emploi que sur l'EXL 100. Par exemple, vous tapez pendant la composition de votre répondeur MESSO, et vous entendez une voix mélodieuse vous dire "Bonjour, vous êtes bien au...". Vous composez alors votre numéro, qui sera répété chiffre par chiffre, puis MESS1, qui fera dire "en liaison avec un répondeur téléphonique". En tout, 10 messages sont pré-enregistrés, plus 180 mots désignés par des numéros. Pour réutiliser cette synthèse sous basic, un simple CALL SPEECH ("S", 45) fera déblatérer le mot "bonjour". "Communication" autorise la connection, via les lignes téléphoniques, d'un Exeltel et d'un autre ordinateur, pour peu qu'il soit équipé d'un modem, ce qui permet d'échanger des fichiers ASCII ou des pages vidéotex. "Périphériques" permet d'afficher l'état des... euh... ben... des périphériques, quoi, et éventuellement d'en changer les paramètres, les périphériques en question étant l'Exelmémoire, le drive (en option dans la configuration de base), la liaison série, l'imprimante (en option aussi), ou le modem intégré. "Pages" permet de récupérer à l'écran les pages vidéotex sauvées dans l' Exelmémoire quand l'utilisateur était sur un serveur ou celles envoyées par le petit copain, de les consulter, de les modifier, et bien sûr de les resauver. Le tout à la vitesse super-rapide-quasi-intantanée de l'Exelmémoire (RAM non volatile). "Terminal" permet de sélectionner entre un terminal 40 colonnes aux normes vidéotex, et un terminal aux normes ANSI 80 colonnes, mode réservé aux applications professionnelles. Enfin, "Exelquad" permet d'utiliser les fichiers téléchargés sur le serveur XXXXX que je ne cite pas parce que c'est pas le nôtre, faut pas déconner. Mais j'en parle quand même, parce que sur ce serveur, y a des centaines de logiciels à télécharger. Dont 95% d'éducatifs. Educatifs ? Ha, bon, alors je peux le cite, c'est FUNI.
LA NOTA
Bon, et les prix que, selon Palpacuere, ils sont vachement moins cher que Amstrad ? Voyons voir : une unité centrale, un clavier, un moniteur couleur, un lecteur de disquettes (un vrai, un 3 1/2 pouces, 640 Ko formatés et 40 Ko de RAM en prime) et un modem, ça nous fait du 7080 francs pour l'Exel et du 7600 balles pour le CPC 6128 couleurs avec modem, RS232 et programme de communication. Ce qui nous fait effectivement une différence à l'avantage de l'Exel qui bénéficie en plus de la fonction répondeur-enregistreur téléphonique que ça coûte la peau du cul, ces engins-là.
ALLO
"Vous êtes en communication avec le répondeur téléphonique d'Exelvision, nous recherchons activement votre correspondant et des logiciels de jeux pour devenir rapidement les Maîtres du Monde. Attention, après le top sonore, cet article est terminé." Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip !
©Hebdogiciel N°160 - 7 Novembre 1986