Une interface à construire
L'interface 16 voies est l'une des réalisations à faire sois-même que proposera Exelvision à travers la revue «Exelement Vôtre».
L'interface n'étant fournie qu'à l'état de plan, la fabrication du circuit imprimé, l'implantation des composants, le coffrage et la connectique restaient à réaliser.
Le modèle présenté ici est particulièrement bien conçu: Le boîtier principal est en plastique robuste, le panneau des entrées/sorties est clairement expliqué, le fonctionnement de l'interface a même été amélioré (notez la présence d'un interrupteur M/A et de LED témoins bien pratiques). Le bloc de connexion qui vient s'enficher dans l'EXL 100 est la parfaite réplique d'un boitier Exelmodem, il est composé de deux pièces en acier parfaitement usinées. Le boitier intégre un transformateur secteur, également fait main, permetant d'alimenter l'interface par une simple prise électrique 220V.
Le mode d'emploi tient en six pages seulement, sa lecture est claire, accessible à tous. Voila une interface 16 voies parfaitement adaptée à un usage scolaire.
L'interface dispose plus précisément de huit entrées et de huit sorties. Les bornes d'entrées sont destinées à recevoir les informations d'entrées (interrupteurs). Dès qu'une entrée est reliée à la borne du commun de l'interface, l'information «circuit fermé» est envoyée à l'interface. Les bornes de sorties sont destinées à piloter des équipements variés tels que des ampoules, moteurs, circuits, etc. Dès qu'une commande est envoyée sur une sortie de l'interface, son contact se ferme (circuit fermé). L'opération est assurée par huit relais.
L'état de chaque E/S est signalé par une LED (LED allumée= circuit fermé / LED éteinte=circuit fermé).
Une précaution à prendre: Les entrées n'étant pas isolées, aucune tension extérieure ne doit être appliquée à leurs bornes.
L'interface fonctionne sur tout micro-ordinateur Exelvision, et ce, quel que soit le langage de programmation utilisé (ExelBasic, Exelogo, Exelmax,...)
Fonctionnement sous ExelBasic, Exelogo et Exelmax- Lecture des entrées: Les entrées sont numérotées de 1 à 8. Pour ExelBasic et Exelogo, chaque entrée est associée à une valeur décimale (1=1, 2=2, 3=4, 4=8, 5=16, 6=32, 7=64, 8=128). Sous Exelmax, le principe est exactement le même, à la seule différence que la valeur est de type hexadécimal. Quand elle est interrogée, l'interface renvoie une valeur V qui correspond à la somme des valeurs des entrées activées. A titre d'exemple, si les entrées 2,6 et 7 sont activées, la valeur envoyée à l'EXL100 est: 98 (ou >62) .
Les instructions sont:«CALL PEEK (306, V)» avec Exelbasic, «.EXAMINE 1 306» avec Exelogo et «MOVP V,P49» avec Exelmax.
- Commander les sorties: Les sorties sont numérotées sur le même principe que les entrées. Pour commander une ou plusieurs sorties, il suffit d'envoyer la valeur V (décimale sous ExelBasic et Exelogo, Hexadécimale sous Exelmax) correspondant à la somme des valeurs décimales associées aux sorties commandées. A titre d'exemple, si l'on désire activer les entrées 7 et 8, la valeur à envoyer par l'EXL100 sera: 192 (ou >C0) Cette valeur correspond à l'octet enregistré sur le port d'entrées.
Les instructions sont: «CALL POKE (305, V)» avec Exelbasic, «.DEPOSE 1 305 V» avec Exelogo et «MOVP P50,V» avec Exelmax.
Schéma de l'interface (base)
Note: Le schéma ci-dessus est une version corrigée de l'original paru dans la revue « Exelement Vôtre ».
Une autre version de l'interface
Cette interface, plus éloborée, se diférencie de la première par la construction d'un boitier à bus d'extension pouvant accueillir plusieurs cartes entrées/sorties spécialisées. L'alimentation électrique du boitier d'extension est assurée par une source externe (non présentée sur la photographie ci -dessous).
Merci à Olivier pour m'avoir fourni une photographie de son interface.
(retouchée par mes soins pour en offrir une meilleure vue)