Le schéma ci-dessous indique les liaisons entre le connecteur mâle de la cartouche et une EPROM à boitier DIP 28 broches. Le connecteur B correspond au connecteur situé sur la face suppérieure de la cartouche. Un support de CI est soudé à la carte afin de permettre le remplacement de l'EPROM, si nécessaire.
Note: La reproduction d'une cartouche n'est autorisée qu'à la seule fin de réaliser une copie de sauvegarde de ses propres cartouches.
Exemple de cartouche en cours de réalisation (avant l'opération de straps en respectant le schéma de gauche).... puis une fois terminée! Cet exemple a la particularité de disposer d'un support de CI permettant de remplacer éventuellement l'EPROM. Si vous désirez réaliser un cartouche contenant une EPROM définitive, pensez à plier à plat les pattes de cette dernière pour pouvoir refermer son convercle.
Détails des signaux:
VCC: +5 Volts
VSS: Masse
A0-A14: Bus d'adresse
D0-D7 : Bus de données 8 bits
OE: Permet la lecture de la mémoire (Output Enable)
CE: Sélection du boîtier (Chip Enable)
Les broches du côté B sont les broches situées au niveau suppérieur du port cartouche d'EXL100 / Exeltel. Les broches du côté A sont celles situées au niveau inférieur. Sur le circuit imprimé d'une cartouche d'origine, une indication permet de reconnaitre le sens d'insersion: sur la série de broches côté B, une broche est plus courte que toutes les autres; il s'agit de la broche N°8 véhiculant le signal Vcc.
Quelle taille d'EPROM choisir?
Le choix dépendra de la taille de l'image de la ROM à inscrire:
.8Ko............ EPROM 27C64 / 2764 ( 8 Ko x 8bit)
16Ko............ EPROM 27C128 / 27168 (16 Ko x 8bit)
32Ko............ EPROM 27C256 / 27256 (32 Ko x 8bit)
Si vous décidez d'utiliser une EPROM 27C512/27512, mettez la broche d'adresse A15 non utilisée (broche 1) de l'EPROM à un niveau logique bas en la reliant par exemple à la masse.
27C256? 27256? ...Quelle différence?
La lettre «C» indique que l'EPROM utilise une technologie de type CMOS. Ces deux EPROM différent par leur tension de programmation (VPP): 12.5V en règle générale pour une EPROM CMOS et allant jusqu'à 21V voir 25V pour une EPROM classique. Ces deux EPROM étant identiques en taille, le choix de l'une ou l'autre sera déterminé par les caractéristiques du programmateur d'EPROM et/ou des stocks disponibles.
La programmation!
La procédure d'écriture de l'EPROM diffère selon le logiciel utilisé. Notons que les programmateurs d'EPROM utilisent différents formats de fichiers (Intel HEX, ASCII, Motorola S Record, binary, etc.). Il sera peut-être nécessaire de convertir l'image de la ROM dans l'un de ces formats pour qu'elle soit reconnue par le programmateur.
... où sont les images des ROM des cartouches?
A cette page.
Je n'ai pas le matériel nécessaire pour réaliser une cartouche, où puis-je m'adresser?
Le site exelvision.fr peut réaliser sur demande des cartouches vierges comprenant le circuit imprimé, une EPROM avec ou sans support, et la coque en plastique d'origine Exelvision.
Chaque cartouche est protégée par un boitier noir de type VHS.
Comment réaliser son propre circuit imprimé (en quelques lignes)
Commençons par le matériel nécessaire: Une carte époxy double face présensibilisé, un sachet de perchlorure de fer, de la lessive de soude, idéalement une graveuse verticale dotée d'une résistance chauffante et d'un système à bulles (généralement livrée avec tiges et pinces), une insoleuse, deux bacs en plastiques, un doseur, une imprimante laser ou jet d'encre et quelques feuilles de film transparent adaptés, un tube de cyanolite, une mini-perceuse et pour finir une paire de lunette de protection ainsi qu'un paire de gants de ménage et une pince pour manipuler le circuit imprimé car les produits manipulés sont très dangereux.
La manipulation d'appareils électriques et des produits cités impose des règles de manipulation
et de sécurité strictes, aussi, n'engagez rien de ce qui est présenté sur cette page sans vous êtes
renseignés sur ces risques encourus. En vous lançant de la réalisation de PCB, vous avez pris
conscience de ses risques, le site ou même moi ne saurions être tenus pour responsables
en cas problème.
Imprimez deux fois chaque face du typon sur des feuilles plastiques transparentes. Dans une plaque d'époxy, découper à la scie à métaux un rectangle de la taille du typon plus une marge d'un centimètre. Prenez soin d'ébarber proprement les bords, toute irrégularité formera une épaisseur qui empêchera de plaquer correctement la plaque d'époxy dans l'insoleuse. Retour sur les films: Découpez-les en laissant une marge de 4cm environ autour du typon. Superposez parfaitement les feuilles de même face afin de ne voir qu'un seul tracé par transparence. Fixez-les en déposant un petit point de colle cyanolite à chaque coin. En doublant de cette manière chaque face, vous obtiendrez des pistes parfaitement noires, c'est la condition d'une insolation réussie. Superposez ensuite les deux double-films obtenus en prenant soin que la face imprimée soit à l'intérieur. Déposez à nouveau un point de colle cyanolite à chaque coin. Vous obtenez un ensemble de quatre films dans lequel vous glisserez en «sandwich» la plaque d'époxy. Mais avant, pensez à retirer les deux films de protection qui recouvrent chaque face de la carte d'époxy présensibilisé. Au final, vous devez obtenir une plaque qui ressemble au résultat final du PCB.
Il est temps de passer à l'insolation. Placez le tout sur la vitre de l'insoleuse et fermez bien le couvercle. Pour éviter toute difraction de la lumière à travers les films, il ne doit pas subsister aucun espace entre la vitre, les films, la plaque d'époxy et le couvercle. Le temps de l'opération dépendra de votre matériel. Pour ma part, avec une insoleuse «home made» équipée de deux tubes à UV, le minuteur est calé sur 2 minutes par face. Lors du changement de face, prenez soin de ne pas faire bouger le positionnement de la plaque dans son sandwich car l'alignement des trous du PCB ne corresondront plus entre eux au moment du perçage. Chaussez gants et lunettes! Profitez-en pour vous couvrir de vêtements usagés et de protéger le plan de travail car la soude est corrosive et le perchlorure de fer est extrêment tâchant. Il est temps de passez à la révélation (la préparation devra être déjà prête au moment du passage à la révélation). Le révélateur est obtenu en mélangeant 1 litre d'eau à environ 25°C à 3 cuillères à soupe de lessive de soude dans un bac en plastique. Déposez un second bac en plastique rempli d'eau claire à côté du bac de révélation. Déposez la carte d'époxy dans le bac de révélation, donnez-lui de petits mouvements afin de créer un léger courant de mélange autour de la carte. Rapidement vous devriez voir apparaitre votre circuit. Avec une pince, retourner la carte pour contrôler la face inférieure. Veillez à ne pas rayer les pistes avec la pince. Dès que votre circuit est bien net sur chacune des faces, retirez-le du bac de lessive de soude et plongez-le dans le bac d'eau claire.
Déposez le contenu d'un sachet de perchlorure de fer et un litre d'eau tiède dans la graveuse. Mettez en fonctionnement la résistance et le système à bulle. Patientez quelques minutes le temps que le mélange monte en température. Fixez la carte d'époxy au bout d'une tige (munie d'une petite pince en plastique à une des extrémités et recourbée à son autre extrémité). Plonger la carte dans la graveuse et maintenez-la en suspension en accrochant le fil de fer au rebord de la graveuse. La carte doit être totalement immergée. Surveillez très régulièrement l'action du perchlorure de fer. Dès que tout le cuivre est parti (sauf celui des pistes bien sûr!) plongez la carte dans un bac d'eau claire. Nettoyer le PCB avec un coton (ou une brosse à dent usagée) imbibé d'acétone. Il ne vous reste qu'à percer les trous avec une mini perceuse -de préférence avec support- et à recouvrir les pistes d'une couche d'étain (opération d'étamage). Cette dernière étape n'est pas obligatoire mais elle à l'avantage de durcir les pistes, de gagner en conductivité, de simplifier les soudures et enfin d'éviter une oxydation rapide des pistes. Conservez les produits pour une autre réalisation. Ne les jetez pas dans vos canalisations! Nettoyez abondamment à l'eau les ustensiles qui ont été en contact avec les produits.
Note: La réalisation d'un circuit imprimé comporte de nombreuses étapes délicates comme le temps d'insolation, de révélation et de gravure. Aussi n'hésitez pas à faire quelques essais préalables avec de petits bouts de carte époxy avant de vous lancer dans la réalisation de votre PCB.
Il ne manque plus que le typon!
Si nous ouvrons une cartouche originale d'Exelvision telle que la cartouche «Guppy», «Tennis» ou «Wizord», nous remarquons que le programme est logé dans une puce minuscule (de type «COB»). Il est difficile aujourd'hui d'utiliser cette technologie car rare et onéreuse. La particularité du PCB que je vous propose est de pouvoir être également logé dans une cartouche tout en utilisant une EPROM volumineuse telle que la 27256, ce type d'EPROM est facile à trouver et facile à programmer. Une fois le PCB réalisé, il suffit de faire un trou rectangulaire en son centre dans lequel viendra se loger l'EPROM. Les pattes de cette dernière devront être pliées à plat puis soudées aux points de soudure situés en face A du PCB. Veillez à ne pas souder l'EPROM dans le mauvais sens, l'encoche sur l'EPROM doit être dirigée vers le bas (à l'opposé donc des contacts d'insertion de la cartouche) et la petite fenêtre en verre face à vous. Vous pouvez souder un condensateur de découplage (100nF) entre le +5V et la masse (emplacement prévu sur le PCB). Ce condensateur n'est pas vital, vous pouvez tout aussi bien l'ignorer.
Dernière étape: les «vias» . Les vias sont normalement de minuscules rivets qui font la liaison entre les couches du PCB, nous les réaliserons ici de manière plus simple, en faisant passer un fil électrique dans chacun des trous du PCB, fils qui seront soudés de part et d'autre. Pensez à couper au raz de la soudure le fil superflu.
Cliquez sur les typons pour les télécharger au format .pdf